12 décembre 2009
Chapitre 3: Le tigron
L'un à l'autre donné avec outrecuidance
Ma belle et moi
prenions en charge les plus fous
Mais un jour elle dut mettre un
terme à la transe:
« Ma maison va
fleurir, et la fleur est de nous!
Ne reste pas ici, pars, mon amour
bancroche,
Laisse le temps grandir près de moi ce tigron
Prends
ton plus grand chapeau et remplis ta sacoche
Reviens-nous quand
l'hiver aura marqué ton front. »
Alors je suis parti, faquin libre, étonné,
Pétuner
chez les forts, dormir chez les goualeuses,
Mon refuge, le soir,
allume la veilleuse.
C'est pourquoi le matin je laisse mes beautés
Pour collecter
des fleurs dans une large bourse
Et je ponctue de
chants ma folle et grande course...
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