19 avril 2009
Trahison
Quand pointe la fatigue je remercie l'hôte
Salue les invités, enfin quitte la pièce
Mais la porte fermée – et soudain mon cœur saute –
Laisse mon nom passer. Pitié, qu'il disparaisse!
Lui qui me souriait m'attaque quand je sors,
Ah, l'infâme… Salaud ! Comment peut-il oser?
Je ne demande rien, on me condamne à mort,
Et voilà que je meurs sans avoir pu crier!
Puis-je me relever? Je veux combattre encor
Prouver au monde entier que me tuer est un tort
Qu'il faut me soutenir! Que j'ai déjà souffert!
Qu'importe si l'usage et mon cœur à la fois
Disent "Tu ne sais rien! Fuis! Va-t-en! Méfie-toi!"
J'attrape la poignée pour regarder mon frère.
Publicité
Commentaires