23 juillet 2008
Complainte de l'aîné
C'est vrai que je ne fais pas l'effort d'être beau.
J'imaginais qu'il me suffirait d'être moi
Pourtant même mon sang n'est pas libre de droits
Et encore aujourd'hui je dois choisir mes mots.
Bien sûr je crois en l'avenir et j'ai confiance
Mais le temps qui passe sans qu'on vive me tue
Car je n'ai jamais eu de plus grande obédience
Que celle qu'aujourd'hui je n'intéresse plus.
Je voudrais après mes journées d'explorateur
La chaleur d'une maison-mère où se retrouvent
D'autres coeurs cabossés pour de folles douceurs!
Ces coeurs qui m'éclaboussent quelque soit ma roche
Qui semblant m'appeler m'ignorent quand j'approche
Connaîtront-ils un jour les besoins que j'éprouve?
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